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mercredi 23 mars 2011

La T3 : comment l'organisme la gère-t-il ?

Cet article sera peut-être modifié dans les prochains jours, car ici je fais le résumé d'un premier article très intéressant, dont vous trouverez le lien plus bas.
Un autre article également intéressant, sera résumé prochainement qui sera complémentaire, mais je ne sais pas encore si il complètera celui-ci ou si il pourrait faire l'objet d'un article à part.
Ces articles vont nous permettre de savoir vraiment ce qui est nécessaire pour que notre organisme produise correctement de la T3 et surtout comment faire pour en avoir suffisamment.

On le sait depuis maintenant longtemps que la T3 est l'hormone la plus importante en ce qui concerne la thyroïde.
On sait qu'elle n'est produite par la thyroïde qu'en très petite quantité et que la plus grosse partie c'est le foie qui la synthétise.
Mais on sait aussi que le foie peut avoir des problèmes ce qui peut alors nuire fortement à la synthétisation de la T3.
Mais il n'y a en fait pas que les maladies hépatiques qui peuvent être en cause. On sait déjà que le sélénium, le zinc carencés peuvent être une de ces causes.
Mais on n'avait peu d'informations sur les autres possibilités et c'était assez difficile de trouver ces informations pourtant fondamentales.
Un article les dénombres mais en plus donne le moyen de "combattre" le problème. Je vais ici mettre les points principaux en avant.

Petit rappel de quelques points importants :
La T3 permet à l'organisme de bruler les sucres et les graisses afin de produire l'énergie de l'organisme. Mais l'hormone de croissance, le cortisol, les hormones sexuelles entrent aussi en compte. D'où la nécessité que lorsqu'il y a un problème d'HC, des surrénales, des ovaires, de la thyroïde, les autres doivent ou devraient du moins être systématiquement contrôlés aussi. Malheureusement ce n'est pas très souvent le cas.

On dit souvent que faire un régime en hypothyroïdie, ne sert à rien et on a bien raison de le dire, et encore plus si il manque des T3. Car c'est ce manque de T3 qui fait que l'organisme stocke tout, mais aussi le régime entraine que l'on peut supprimer des éléments importants pour que justement l'organisme synthétise la T3. Donc le serpent se mange la queue, et ça il faut l'éviter.

La T3 est vitale pour nos organes, mais aussi surtout pour chacune de nos cellules.

On sait aussi bien trop souvent par expérience vécue, que la TSH seule n'est pas suffisante pour démontrer une hypo ou une hyper.
Les médecins parfois font aussi analyser les T4 (demie-vie de 168 heures soit une semaine = action très lente), mais qui comme nous ne le savons que trop bien également, même associées à la TSH sont insuffisantes. Les T3 (demie-vie est de 24 heures, donc leur action peut être très rapide) sont absolument indispensables dans l'analyse pour faire une bonne interprétation de la situation ou du moins si on veut vraiment s'approcher le plus possible du vrai problème.
Les symptômes du manque de T3 sont bien connus mais il est bon de les rappeler tout de même :
  • fatigue,
  • frilosité, 
  • constipation,
  • douleurs articulaires (raideurs) et musculaires (crampes)
  • prise de poids,
  • troubles cognitifs (mémoire et concentration diminuées),
  • chute de cheveux,
  • extrémités froides (pieds et mains),
  • nervosité,
  • manque d'énergie qui ralentis voire empêche les gestes du quotidien,...etc.
 L'article mais en évidence le manque de T3 qui est appelée hypothyroïdie de type II et qui correspond donc à un problème de la conversion des T3.
Et nous c'est ce qui nous intéresse ici, c'est :  Quelles sont les raisons pour lesquelles les T3 ne sont pas synthétisées en quantité suffisantes ?

T3 et rT3.
Un taux bas de T3, est associé à un taux élevé de T3 reverse ou rT3. Ces T3 reverse comme nous le savons, entraine un blocage de l'action des T3. D'où même une quantité suffisante en T3, pourrait être malgré tout une hypothyroïdie.
Ce qu'il faudrait donc c'est non seulement arriver à obtenir que les T3 soient bien systématiquement analysées mais aussi que les rT3 le soient, afin de voir le rapport entre les deux, et ne plus ainsi passer à côté d'une hypothyroïdie réelle.

La monodésiodase.
Il s'agit d'un enzyme très importante pour le processus de synthétisation de la T4 en T3.
Pour avoir suffisamment de cet enzyme ou qu'elle puisse être active, il y a plusieurs choses importantes qui entrent en compte et que certains médecins feraient mieux de connaître avant de nous dire "que les problèmes sont dans notre tête, que c'est une déprime, et que tout va pour le mieux avec notre chère thyroïde". Quoique là sur ce point, en jouant sur les mots, on pourrait dire qu'ils ont raison, puisque dans le cas d'une hypo de type II, il ne s'agit pas de la thyroïde qui est en cause, mais bien la T3. Et comme eux se fichent royalement de la T3, en disant que "ça ne sert à rien de l'analyser et si la TSH et les T4 sont correctes, tout va bien", je pense que ceci va les amener à devoir revoir leur position.

Les causes hormonales, vitaminiques et minérales.
L'hormone de croissance en insuffisance : on peut tenter d'y remédier par l'activité physique.
La mélatonine : on peut la substituer par certains traitements mais pas autorisés en France. Mais dans l'article on nous conseille le bain chaud le soir.
La testostérone : activité physique, et une alimentation riche en lipides. Eh oui comme quoi on voit bien que les régimes suppressifs ou exclusifs sont les pires de tous. Et on pourra le voir pour d'autres éléments nutritionnels.
L'insuline : On voit souvent un diabète associé à l'hypothyroïdie. Dans ce cas la solution est évidemment le traitement par insuline. Et là les glucides interviennent.
La noradrénaline : activée par le froid, l'HC, l'insuline,....

Les excès hormonaux. 
Les oestrogènes en trop grand nombre peuvent gêner la conversion. Il faut alors surtout faire du sport et mangez des légumes crucifères. Mais attention ils sont aussi goitrogènes. Donc leur consommation doit être limitée. Pour les personnes n'ayant plus de thyroïde, pas de problème bien entendu. Pour les autres, il faut vraiment veiller à ne pas multiplier les prises au quotidien. Exemple : ne pas manger du choux le midi et le soir des navets. 2 à 3 fois par semaine devrait être correct.

Le cortisol. 
En excès ou en insuffisance le cortisol peut être un frein  à la bonne conversion des hormones thyroïdiennes.
D'où l'intérêt réel de faire aussi contrôler le bon fonctionnement des surrénales.
Il faut apprendre à gérer son stress mais aussi les exercices ou activités physiques qui en excès peuvent être aussi générateurs de stress et donc de l'augmentation du cortisol.

Les vitamines et les minéraux.
La carence ou l'insuffisance des vitamines A, B2,  E, le sélénium, l’iode, le fer, le zinc et le cuivre. Ces éléments sont indispensables pour activer la monodésiodase. Attention aux excès qui peuvent induire les mêmes risques et plus comme par exemple pour le sélénium qui peut entrainer un empoissonnement. Voir article à son sujet : Le sélénium.

D'autres points peuvent aussi être en cause : 
  • les acides aminés, 
  • les hydrates de carbone, 
  • un régime suppressif surtout en graisse, 
  • un jeûne prolongé (anorexie)
  • une alimentation mal équilibrée. 
Certaines maladies. 
Les principales étant celles liées au foie, comme les hépatites.
Maladies rénales.
Gastro-intestinales.

Des substances toxiques.
Médicaments, drogues, tabac,...etc.
Mais aussi cadmium, mercure, pesticides (bien laver les fruits et les légumes), autres produits chimiques.
Remarque : Ils peuvent entrainer une insuffisance comme aussi un excès. 

L'âge peut aussi être un facteur de mauvaise conversion par accumulation de plusieurs des points cités juste avant.
Avec l'âge effectivement, on peut avoir moins d'activités physiques, des HC diminuées,...etc.

Plus d'informations et de détails dans l'article de Bruno Lacroix que je vous recommande vivement.