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lundi 23 août 2010

La T3 et la dite dépression.

On le sait, avant un diagnostic de maladie thyroïdienne, bien des personnes sont d'abord diagnostiquées dépressives et mises sous anti-dépresseurs (AD). Voire même ce diagnostic est maintenu même après l'annonce d'une maladie thyroïdienne.
Une étude montrait que 53 % des patients sous AD étaient en fait des malades de la thyroïde qui s'ignoraient ou étaient tout simplement ignorés des médecins pour diverses raisons, telles que analyses faites insuffisantes, mauvaise interprétation des résultats,...etc. 

Et pourtant. 
Un site explicite le phénomène dépression et hormones thyroïdiennes. Problèmes thyroïdiens et traitement de la dépression
Ici, une première phrase très intéressante sur l'importance de la T3.
la présence d'un excès local relatif de T4 dans le cerveau des patients déprimés est atténué par l'administration de triiodothyronine (T3), par le biais d'une diminution de la thyroxine (T4) dans le sérum
Donc avoir suffisamment ou trop de T4, mais insuffisamment de T3 peut provoquer des troubles dépressifs.
Donc quand les médecins disent que la T3 n'est pas utile, ici on a bien la preuve du contraire.

Une autre :  
un hypothyroïdisme cérébral local qui pourrait résulter de la dépression serait contrecarré par T3 et T4. 
Les deux hormones sont donc bien nécessaires pour supprimer le trouble.

Et donc parler de dépression alors qu'il y maladie de la thyroïde est une erreur totale.
Et le traitement thyroïdien est bien plus adapté que les AD, qui eux ne font en général qu'aggraver l'état dépressif voire même installe confortablement une vraie dépression.

Un autre site très intéressant également : La thyroïde, le psychisme et les émotions