Un dilemme, que choisir entre les deux.
Un petit point sur les avantages, inconvénients et risques des deux.
L'opération.
L'avantage c'est que c'est radical on enlève tout.
Mais les risques sont ceux de l'anesthésie surtout lorsqu'il existe des problèmes cardiaques.
Mais dans le cas où les problèmes cardiaques sont dus justement à la maladie thyroïdienne l'opération pourra alors éventuellement régler ce dysfonctionnement.
Il y a l'inconvénient de la cicatrice, mais qui de plus en plus se font très petites et invisibles. Mais les conditions de cicatrisation sont encore meilleures en fonction aussi de l'élasticité de la peau et les facilités à cicatriser de chacun.
Il existe d'autres risques que l'anesthésie : les risques chirurgicaux.
La thyroïde est très vascularisée et cela peut donc conduire à des risques d'hémorragies. Bien que des choses soient possibles comme la prise de Lugol avant l'opération dans le cadre d'une maladie de Basedow par exemple. Le risque d'hémorragie avec Basedow sont encore plus important.
La thyroïde est très proche de plusieurs organes très importants comme les parathyroïdes qui contrôlent le calcium et le phosphore. L'opération peut entrainer la disparition d'une ou plusieurs parathyroïdes avec la thyroïde, ce qui peut provoquer une chute calcique importante, ce qui demandera un traitement de plusieurs semaines voire au long court.
Il y a aussi le risque du nerf récurrent qui peut être sectionné. Ce nerf est important car il innerve l'oesophage, le larynx et la trachée.
Les cordes vocales peuvent aussi subir des dégâts lors de la chirurgie.
Fort heureusement ces risques sont extrêmement rares.
La cure d'iode.
Le gros problème est qu'on doit en passer par la chambre plombée et donc un isolement total de plusieurs jours et aussi il y a des précautions très importantes à prendre à la sortie, afin d'éviter tout problème à l'entourage. Mais en général tout se passe sans problème. Les explications plus précises seront fournies par l'établissement.
Il existe aussi un autre risque, l'iode peut engendrer une stérilité passagère mais aussi une définitive.
Donc on évite ce genre de traitement auprès de jeunes femmes ou jeune hommes qui ne sont pas encore parent.
Mais il y a aussi alors la possibilité de congélation d'ovocytes ou de sperme. C'est à discuter sérieusement avec le médecin.
La radioactivité même si elle est minime dans cette cure, reste toujours un risque chez des sujets sensibles.
Elle peut provoquer des taches sur la peau, qui en général s'élimine avec le temps, mais il peut aussi y avoir des allergies à l'iode.
Le positif est que pas d'anesthésie, pas de cicatrice, pas de risque de douleur aux cervicales (lors de l'opération la tête est fortement basculée en arrière pendant presque 2 heures), pas de risque qu'on enlève des parathyroïdes, qu'on entaille le nerf récurrent, qu'on touche les cordes vocales, car tout ces risques font partie des problèmes qui peuvent survenir aussi avec l'opération. Et ça il faut aussi en tenir compte.
Mais l'iode ne tue pas forcément toute la thyroïde, mais seulement certaines cellules qui auront bien voulu se gorger d'iode, il reste donc toujours une partie de la thyroïde qui peut encore fonctionner et donc toujours fournir le bénéfice des hormones naturelles.
Mais cela entraîne aussi le risque de voir une récidive survenir, mais c'est relativement rare et de toutes façons cela est également possible même avec une opération, puisqu'il peut y avoir des cellules résiduelles disséminées un peu partout dans l'organisme et qui peuvent donc entretenir une hyperthyroïdie ou la maladie de Basedow.
Avec l'iode même les cellules disséminées seront elles aussi éliminées ce qui ne peut pas être le cas avec une opération chirurgicale.
De plus une chose très importante, si les nodules sont froids, ils ne prendront pas l'iode, et donc dans ce cas eux peuvent toujours rester en place et surtout donc ils pourraient continuer d'évoluer et peuvent alors dégénérer en cancer.
Et donc au même titre si il existe des zones de la thyroïde qui sont hypoéchogènes, elles ne fixeront pas non plus l'iode et ne pourront pas être détruites.
Mais une scintigraphie est pratiquée avant de prendre la décision de la cure d'iode qui permet donc de voir si la thyroïde sera à même de bien absorber l'iode ou pas, et cela permet aussi de calculer la quantité d'iode qui sera prise.
La dose étant variable en fonction de chaque individu.
On pourra constater que la cure d'iode a bien fonctionné environ 6 mois plus tard. On refait alors une scintigraphie corps entier afin de s'en assurer. Parfois, il est envisagé de refaire une deuxième cure.
Un petit point sur les avantages, inconvénients et risques des deux.
L'opération.
L'avantage c'est que c'est radical on enlève tout.
Mais les risques sont ceux de l'anesthésie surtout lorsqu'il existe des problèmes cardiaques.
Mais dans le cas où les problèmes cardiaques sont dus justement à la maladie thyroïdienne l'opération pourra alors éventuellement régler ce dysfonctionnement.
Il y a l'inconvénient de la cicatrice, mais qui de plus en plus se font très petites et invisibles. Mais les conditions de cicatrisation sont encore meilleures en fonction aussi de l'élasticité de la peau et les facilités à cicatriser de chacun.
Il existe d'autres risques que l'anesthésie : les risques chirurgicaux.
La thyroïde est très vascularisée et cela peut donc conduire à des risques d'hémorragies. Bien que des choses soient possibles comme la prise de Lugol avant l'opération dans le cadre d'une maladie de Basedow par exemple. Le risque d'hémorragie avec Basedow sont encore plus important.
La thyroïde est très proche de plusieurs organes très importants comme les parathyroïdes qui contrôlent le calcium et le phosphore. L'opération peut entrainer la disparition d'une ou plusieurs parathyroïdes avec la thyroïde, ce qui peut provoquer une chute calcique importante, ce qui demandera un traitement de plusieurs semaines voire au long court.
Il y a aussi le risque du nerf récurrent qui peut être sectionné. Ce nerf est important car il innerve l'oesophage, le larynx et la trachée.
Les cordes vocales peuvent aussi subir des dégâts lors de la chirurgie.
Fort heureusement ces risques sont extrêmement rares.
La cure d'iode.
Le gros problème est qu'on doit en passer par la chambre plombée et donc un isolement total de plusieurs jours et aussi il y a des précautions très importantes à prendre à la sortie, afin d'éviter tout problème à l'entourage. Mais en général tout se passe sans problème. Les explications plus précises seront fournies par l'établissement.
Il existe aussi un autre risque, l'iode peut engendrer une stérilité passagère mais aussi une définitive.
Donc on évite ce genre de traitement auprès de jeunes femmes ou jeune hommes qui ne sont pas encore parent.
Mais il y a aussi alors la possibilité de congélation d'ovocytes ou de sperme. C'est à discuter sérieusement avec le médecin.
La radioactivité même si elle est minime dans cette cure, reste toujours un risque chez des sujets sensibles.
Elle peut provoquer des taches sur la peau, qui en général s'élimine avec le temps, mais il peut aussi y avoir des allergies à l'iode.
Le positif est que pas d'anesthésie, pas de cicatrice, pas de risque de douleur aux cervicales (lors de l'opération la tête est fortement basculée en arrière pendant presque 2 heures), pas de risque qu'on enlève des parathyroïdes, qu'on entaille le nerf récurrent, qu'on touche les cordes vocales, car tout ces risques font partie des problèmes qui peuvent survenir aussi avec l'opération. Et ça il faut aussi en tenir compte.
Mais l'iode ne tue pas forcément toute la thyroïde, mais seulement certaines cellules qui auront bien voulu se gorger d'iode, il reste donc toujours une partie de la thyroïde qui peut encore fonctionner et donc toujours fournir le bénéfice des hormones naturelles.
Mais cela entraîne aussi le risque de voir une récidive survenir, mais c'est relativement rare et de toutes façons cela est également possible même avec une opération, puisqu'il peut y avoir des cellules résiduelles disséminées un peu partout dans l'organisme et qui peuvent donc entretenir une hyperthyroïdie ou la maladie de Basedow.
Avec l'iode même les cellules disséminées seront elles aussi éliminées ce qui ne peut pas être le cas avec une opération chirurgicale.
De plus une chose très importante, si les nodules sont froids, ils ne prendront pas l'iode, et donc dans ce cas eux peuvent toujours rester en place et surtout donc ils pourraient continuer d'évoluer et peuvent alors dégénérer en cancer.
Et donc au même titre si il existe des zones de la thyroïde qui sont hypoéchogènes, elles ne fixeront pas non plus l'iode et ne pourront pas être détruites.
Mais une scintigraphie est pratiquée avant de prendre la décision de la cure d'iode qui permet donc de voir si la thyroïde sera à même de bien absorber l'iode ou pas, et cela permet aussi de calculer la quantité d'iode qui sera prise.
La dose étant variable en fonction de chaque individu.
On pourra constater que la cure d'iode a bien fonctionné environ 6 mois plus tard. On refait alors une scintigraphie corps entier afin de s'en assurer. Parfois, il est envisagé de refaire une deuxième cure.